L'imposteur
Titre origine  El impostor
Auteurs   Cercas, Javier (Auteur)
Beyer, Elisabeth (Traducteur)
Grujicic, Aleksandar (Traducteur)
Edition  Actes Sud Editions : Arles (13200) , 2015
Collation   403 p.
Format   24 cm
indice Dewey   863
Prix   23,50 €
Langue d'édition   français
Langue d'origine   espagnol
Sujets   Camp de concentration nazi -- Mauthausen
Républicains espagnols -- B.M. exposition -- Villeneuve-sur-Yonne -- 2012
Mémoire collective
Déportation -- Récits personnels -- 1933-1945
Déportés -- retour -- 1945-...
Espagne -- dictature de Franco -- 1939-1975
Catégories   Romans
Thèmes   Roman historique
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Villeneuve sur Yonne 1894640043294 R CERAdulte / Disponible
Résumé : Icône nationale antifranquiste, symbole de l'anarcho-syndicalisme, emblème de la puissante association des parents d'élèves de Catalogne, président charismatique de l'Amicale de Mauthausen, qui pendant des décennies a porté la parole des survivants espagnols de l'Holocauste, Enric Marco s'est forgé l'image du valeureux combattant de toutes les guerres justes. En juin 2005, un jeune historien met au jour l'incroyable imposture : tel un nouvel Alonso Quijano, qui à cinquante ans réinvente sa vie pour devenir Don Quichotte, Enric Marco a bâti le plus stupéfiant des châteaux de cartes ; l'homme n'a jamais, en vérité, quitté la cohorte des résignés, prêts à tous les accommodements pour seulement survivre. L'Espagne d'affronter sa plus grande imposture, et Javier Cercas sa plus audacieuse création littéraire. L'Imposteur est en effet une remarquable réflexion sur le héros, sur l'histoire récente de l'Espagne et son amnésie collective, sur le business de la mémoire historique, sur le mensonge (forcément répréhensible, parfois nécessaire, voire salutaire ?), sur la fonction de la littérature et son inhérent narcissisme, sur la fiction qui sauve et la réalité qui tue. Si, à l'instar de Flaubert, Javier Cercas clame Enric Marco, c'est moi !, le tour de force de ce roman sans fiction saturé de fiction est de confondre un lecteur enferré dans ses propres paradoxes.